Une enquête récente réalisée par la DARES (direction des études statistiques du ministère du Travail) a démontré que « les candidatures dont l’identité suggère une origine maghrébine ont 31,5 % de chances de moins d’être contactées par les recruteurs que celles portant un prénom et nom d’origine française ».
En outre, cette étude permet de montrer « que la discrimination varie fortement selon le type de métier. Ainsi, les candidatures à consonance maghrébine sont environ deux fois moins rappelées dans les emplois peu qualifiés que dans les métiers plus qualifiés ».

L’existence de telles discriminations avaient déjà été mise en avant par D.Meurs, A.Pailhé et P.Simon dans une étude mettant en avant la persistance des inégalités entre générations liées à l’immigration (« L’accès à l’emploi des immigrés et de leurs descendants en France »). En outre, Jean-François Amadieu (directeur de l’observatoire des discriminations) rappelle à ce titre qu’il serait pertinent d’actualiser la méthode des CV anonymes pour lutter contre les discriminations raciales.

Pour en savoir plus : hIps://www.lanouvellerepublique.fr/a-la-une/les-discriminations-a-l-embauche-contre-les- personnes-d-origine-maghrebine-persistent-en-france et hIps://www-cairn-info.docelec-u-paris2.idm.oclc.org/revue- population-2006-5-page-763.htm
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